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La thèse officielle est une insulte pour l’intelligence

Sur les nombreuses impossibilités techniques des soi-disant attentats du 11 septembre 2001 réalisés par des avions, sur la non-implication d’Oussama Ben Laden mais bien du Mossad1, la manipulation d’Al-Qaïda par l’ACR et l’absurde traque de Ben Laden en Afghanistan, l’impossibilité technique de la destruction des deux tours jumelles et la grotesque explosion contrôlée du “WTC 7”, les raisons qui ont poussé Larry Silverstein à acheter les tours quelques mois avant et à les faire assurer pour le plus grand bien de ses affaires, la pitrerie de l’avion censé s’écraser sur le Pentagone et les mensonges sur l’avion introuvable écrasé en Pennsylvanie, les zones d’ombre qu’on trouve partout dès qu’on regarde un minimum, etc., ad lib. voire ad nauseam, tout a été dit. Nous ne reviendrons pas dessus.

Les thèses complotistes concurrentes

Restent néanmoins deux thèses concernant cet événement par lequel le siècle a commencé :

  1. L’Etat profond étasunien a fomenté le double attentat du Pentagone et de Nouvelle York : thèse de l’“inside job”
  2. L’Etat profond étasunien a fomenté l’attentat du Pentagone mais s’est fait doubler par le Mossad et l’entité sioniste qui a organisé celui de Nouvelle York à son insu : thèse du “Mossad job”.

A titre anecdotique, Maxime Chattam, dans son roman Les Arcanes du Chaos [2006], fait du 11 septembre un attentat organisé par des gens richissisimes qui s’ennuient, mais cela paraît relever de la pure fantaisie ou de l’opposition contrôlée. Ne parlons même pas de Windows of the World Frédéric Beigbeder ou le Partouz de Yann Moix.

Concernant le Pentagone à Washington, la thèse de Thierry Meyssan, publié dès 2002 dans L’effroyable imposture, voulant qu’aucun avion ne se soit écrasé sur le bâtiment des services secrets mais plutôt un missile, paraît indiscutable. En revanche, on peut noter quelques divergences pour le cas du Centre du Commerce Mondial, certains pensant que des avions ont vraiment été détournés avec des pilotes capables de réaliser la prouesse de les écraser sur les deux tours jumelles, d’autres qu’on nous a présenté des fausses images falsifiés (voire des hologrammes) et qu’il s’agissait tout simplement d’une démolition contrôlée par explosifs.

Le 11 septembre 2001 comme complot de l’ACR

La thèse du complot purement étasunien a été défendu par le collectif ReOpen 911, le Truth Movement, “Architects and Engineers for 9/11 Truth”, “Firefighters for 9/11 Truth”, “Pilots for 9/11 Truth” ou Michael Moore avec son documentaire Farenheit 9/11 [2004].

Néanmoins, j’en suis arrivé à penser que la thèse du piratage de complot par le Mossad, avec un missile sur le Pentagone lancé par l’Etat profond étasunien et les sayanim néo-conservateurs, et des explosifs (mais pas d’avions) à Nouvelle York, mis en place par le Mossad, était la thèse la plus solide. C’est pour ça qu’une page entière sera consacrée à cette deuxième thèse, plus développée. Les collectifs ReOpen911 ou 9/11 Truth Movement paraissent bien, comme la commission Warren pour l’assassinat de J.F. Kennedy, de l’opposition contrôlée censée montrer aux gens qu’il y a mensonge et complot mais en détournant savamment ou naïvement, les regards des vrais auteurs.

Le 11 septembre 2001 comme complot piraté par le Mossad

La thèse du 11 septembre comme complot piraté par le Mossad, est développée par Laurent Guyénot2, d’abord dans son livre Du Yavhisme au Sionisme [2016] qu’il a développé dans un livre, JFK/11 septembre. 50 ans de manipulation [2020], un documentaire « Le 11 septembre et le grand jeu israélien » [2021], ou ces conférences comme « Le 11 septembre et l’Empire du mensonge » [2022].

Mais aussi par Victor Thorn, et son livre Made in Israël: 9/11 and the Jewish Plot Against America [Sisiphus Press, 2011].

Le 11 septembre 2001 comme Schibboleth

Si elle est une insulte à l’intelligence, la thèse officielle permet, en revanche, de voir, comprendre et analyser, le hiatus entre l’évidence de la manipulation de cet événement et le silence, l’aveuglement volontaire, sinon l’obligation d’afficher sa soumission en affichant croire au scénario écrit quelque part dans l’Etat profond des Etats-Unis, en Palestine occupée voire dans les officines d’une oligarchie mondiale, transnationale et non-religieuse. Il faudra ensuite aller plus loin, et se demander qui est derrière tout cela, dans quel but et selon quel plan.

Commençons par le hiatus. Je peux seulement le comprendre comme le signe du fait que les démocraties occidentales sont entrées dans le Nouvel Ordre Mondial dont on parlait H.G. Wells dès les années 1940, et qu’annoncent comme inéluctable, tous les dirigeants occidentaux depuis les balbutiements de l’ONU jusqu’à aujourd’hui. Le 11 septembre 2001 serait donc la date de naissance d’une nouvelle époque où, après 70 ans d’autoritarisme soviétique au XXe siècle et Guerre Froide, un nouveau régime fondé sur le mensonge s’est révélé. Dans ce schéma, croire à la thèse officielle du 11 septembre relève de deux possibilités : ou l’individu croit aveuglément les autorités et ceci donne comme un label à celles-ci, assurées qu’il est un bon soldat, ou l’individu sait bien que ça ne tient pas debout et manifeste alors ostensiblement sa soumission. A la différence près que l’individu qui sait est à surveiller plus étroitement par les autorités, ou à intégrer à certaines sphères de l’élite à qui on découvre quelques pans du grand mensonge. Ainsi lorsqu’on vous présente un grand rond rouge, il y a ceux qui voient bêtement un rond rouge parce qu’on leur a dit que c’en était un, ceux qui savent qu’il faut dire voir un rond rouge alors que c’est un carré jaune, et puis ceux qui savent qu’un carré jaune signifie, en fait, un triangle bleu.

En France, les attentats fonctionnent de la même manière : croire à la version officielle des autorités malgré les nombreuses incohérences et les schémas qui se répètent d’une manipulation à l’autre, afficher sa compassion3 ou participer à la guerre contre les terroristes de l’information, revient à afficher sa soumission à l’autorité, montrer pattes blanches dans le secteur public, et, de plus en plus, tenir sous silence les schibboleths qu’on montre.

Bref, ces événements, outre de permettre de passer des lois liberticides et totalitaires, qui complètent le dispositif, sont aussi des marqueurs sociaux, en attendant l’implantation obligatoire des puces RFID qui permettront de savoir si vous « êtes Charlie » sans avoir-même à le dire.

Bibliographie sur le 11 septembre 2001 aux EUA

GUYENOT Laurent, JFK/11 septembre. 50 ans de manipulation [2020], éd. Blanche/Kontre Kulture, 312 p.

LAURENT Eric, La face cachée du 11 septembre [2004], Pocket, 258 p.,

MEYSSAN Thierry, 11 septembre 2001. L’effroyable imposture [2002], Carnot, 235 p.

MEYSSAN Thierry (dir.), Le Pentagate [2002], Carnot, 182 p.

Notes

  1. Contre la théorie de l’“inside job” popularisée par l’opposition contrôlée du Système. ↩︎
  2. Youssef Hindi aussi, cf. « Le sionisme, genèse et histoire » [17:52] mais qui, à ma connaissance, n’a pas développé le sujet dans un article ou un livre complet. ↩︎
  3. On remarquera le rôle-clef de Facebook dans la création des « minutes de l’amour » ou de « minutes de la haine » officielle. ↩︎