Toute l’œuvre de H.G. Wells est dévoué au projet mondialiste de Nouvel Ordre Mondial. C’est même lui qui va donner le nom du projet, avec son livre de 1939-1940, The New World Order. Le rôle de Wells, s’il commence à la fin des années 1890, d’abord avec la Société Fabienne, puis au sein d’autres réseaux, s’est intensifié pendant la Seconde Guerre Mondiale avec une série de livres que sont :

  • The Fate of Homo Sapiens [1939]
  • Le Nouvel Ordre Mondial [1940]
  • Les Droits de l’Homme [1940]
  • Une histoire de poche du monde [1941]
  • Guide pour le Nouveau Monde [1941]1
  • Une perspective sur Homo Sapiens [1942]

Pour H.G. Wells, il s’agissait d’illustrer dans des romans grand-public les idées qu’il développait dans les essais, de raconter le passé dans le sens d’une lente mais grande unification de l’humanité en un seul grand peuple babylonien (cf. la Tour de Babel) et de préparer les esprits à ce qui n’était pas encore le transhumanisme, mais déjà l’idée de l’homme-dieu sans limites.

Cependant, le fait que ce soit aujourd’hui un homosexuel presque transhumain athée israélien et non plus un Anglais hétérosexuel écrivant à Londres, qui soit le chantre de cette grande narration universelle que les masses doivent lire comme leur nouvelle Bible, montre bien comment les lieux de pouvoir se sont déplacés du monde anglo-saxon à la colonie qui les entraine derrière eux.

Une figure contemporaine de H.G. Wells est sans doute Yuval Noah Harari.

D’après Pierre Hillard

Note

  1. Il ne s’agit évidemment pas du Nouveau Monde au sens des XV-XVIIIème siècles, les Amériques, mais bien du monde du Nouvel Ordre Mondial. ↩︎

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