Sommaire
Plusieurs niveaux et raisons
Concernant la pédophilie de réseau, on peut analytiquement faire la différence entre trois types :
- la pédophilie spontanée maladive
- la pédophilie spontanée religieuse
- la pédophilie imposée (pour des raisons “politiques”)
Par la première forme de pédophilie spontanée peut être entendu tout ce qui relève la déviance individuelle se regroupant en réseau de pédophiles, qui s’échangent du matériel, des conseils ou des adresses. Il y a là une mutualisation de crimes commis par des gens qui choisissent volontairement et sans contraintes extérieures de s’y adonner et recherchent la manière la plus efficace.
La deuxième forme de pédophilie spontanée, relève des réseaux où des adultes1, qui souvent ont eux-mêmes connus ces sévices et les reproduisent à leur tour, choisissent volontairement d’utiliser des enfants pour des rites religieux. Ils utilisent tout d’abord leurs propres enfants, qu’ils violent et traumatisent en vue de produire en eux différents phénomènes de protection qui leur donneront aussi des facultés extraordinaires. Ils utilisent aussi des petites victimes étrangères à leur groupe qui seront sacrifiées par eux-mêmes et leurs propres enfants, dans le cadre de ces rites religieux. Les caractères atroce et répréhensible de ces pratiques jouent ici un rôle ambigu. Elles sont clairement reconnues en tant que telles, mais sont vues comme un passage obligé (un rite initiatique, une épreuve) qui apportera des fruits bons en eux-mêmes par la suite. Elles sont surtout contradictoires du point de vue anthropologique puisqu’elles demandent en même temps de considérer l’humanité des victimes sacrifiées, même si elles sont d’un rang moindre, pour que le sacrifice soit grave et conduise l’individu et son groupe antiélitiste à se sentir au-dessus des autres, et de l’autre, à considérer comme négligeable le sacrifice humain, comme s’il s’agissait d’animaux (eux-aussi sacrifiés).
La pédophilie imposée concerne celle qui est demandée par le groupe occulte à un individu qui ne s’y soumet que par coercition ou par ambition, mais sans théoriser lui-même les bienfaits attendus de telles pratiques. Cela peut être dans le cadre de pédophilie de compromission (obligé l’individu à être filmé dans des situations lui valant non seulement la prison mais la disqualification sociale sans rémission) que religieuse.
Dans les faits, il est compliqué de faire la part des choses, notamment parce que les vendeurs de produits interdits (enfants, vidéos dites de “snuff movies”) ou les organisateurs peuvent toucher les deux types de clientèles, les malades et les religieux lucifériens. De même, la pédophilie de compromission peut évoluer en pédophilie rituelle volontaire, si l’individu veut entrer dans le rite et tenter d’y progresser. Néanmoins, ce sont les deuxième et troisième cas, qui nous intéressent ici. On essaye de comprendre plus dans le détail les raisons qui expliquent l’existence et le fonctionnement de ces deux types de réseaux occultes satanistes et pédocriminels : « Pourquoi des réseaux satanistes pédophiles ? »
Cas connus
On verra de manière plus détaillée des exemples précis, non pour jouer les enquêteurs à la petite semaine (je ne travaillerais que sur du matériel de seconde main), mais pour les recouper et se donner une vue d’ensemble et générale en recoupant les cas particuliers. Il est néanmoins difficile de faire la part des choses dans les différents cas, entre les types de réseaux spontané maladif ou religieux et/ou politique. Néanmoins, dans tous les cas présentés ci-dessous, un ou plusieurs éléments permettent de penser qu’il s’agit de réseau, et qu’il est “politique”, non pas simplement la sommes de plusieurs malades ayant trouvés les mêmes fournisseurs.
Ensemble de l’Europe
- Affaire des CDs de Zandvoort [1998-1999]
France
- Nord : affaire d’Outreau [2001-2005]
- Est : un cas abordé dans “Abus d’enfants : la fin du silence ?” [années 1990]
- Paris : un cas abordé dans “Abus d’enfants : la fin du silence ?” [années 1990]
- Centre :
- Yonne
- réseau d’antiélite de l’Yonne (1) : les disparues, arbre caché par Emile Louis [1981-2011] et sur lequel le gendarme Jambert avait enquêté avant d’être retrouvé “suicidé”
- réseau d’antiélite de l’Yonne (2) : sadisme (« affaire Dunand » ou des « torturées d’Appoigny ») [1983]
- Michel Fourniret : tueur isolé ou pourvoyeur de réseaux ? [Années 1980]
- le réseau pédophile d’Angers [1999-2001]
- Yonne
- Région lyonnaise :
- témoignages d’Audrey et Séverine [2016-2017]
- affaire Maëlys [2017]
- Sud-Ouest : affaire du réseau d’antiélite de Toulouse [1998-2008]
- Sud-Est : affaire du réseau pédophile du Var ou affaire “Amidlisa” [2007-2009]
Rajouter l’affaire de l’Arche de Zoé ?
Benelux
- Michel Fourniret : tueur isolé ou pourvoyeur de réseaux ? [Années 1980]
- Affaire du réseau d’antiélite belge (affaire Dutroux) [1998-1996]
- Pays-Bas : ”Dutch Injustice”
Amérique du Nord
- Le Pizzagate
- A la marge, on peut compter l’affaire Epstein, mais qui relève plus des techniques de compromissions organisées par des services secrets, que de pédophilie, même si un temple sur l’île d’Epstein où se rendait le “Lolita Express” peut laisser penser que des rituels avaient lieu…
Amérique du Sud
- La colonie Dignidad de Paul Schafer (Chili) [1961-1991]
Église catholique
J’avoue n’avoir pas repris ici les cas de pédophilies dans l’Église catholique, non parce que je veux la protéger mais d’une part parce que je ne veux pas participer à une manipulation de la part des media et des associations antichrétiennes, qui toutes oublient de parler des autres religions, comme s’il n’y avait pas de cas dans les milieux bouddhistes (Yoga ou autres pratiques Nouvel âge), juifs ou musulmans. D’autre part, bien que je pense (en ayant à approfondir largement le sujet) que les enseignements de Paul de Tarse et l’Église de Constantin à Rome sont des hérésies qui ne respectent pas les Évangiles2, il me semble toutefois qu’elle est infiltrée par des forces qui cherchent à détruire son pouvoir politique, exactement comme on a (aussi) cherché à briser le Parti Communisme puis le Gaullisme avec Mai 68.
Il doit bien y avoir des réseaux de pédérastes marranes et/ou francs-maçons qui ont infiltré l’Eglise catholique, non seulement pour avoir des enfants à leur portée – tout travail avec des enfants le leur permet (accompagnement, éducation, aide à l’enfance, etc.) sans qu’il n’ait à entrer dans les ordres – mais pour la détruire de l’intérieur, dans un projet politico-religieux. Néanmoins, je ne crois pas la pédophilie nécessaire au fonctionnement d’une Église, qui a peu de sphères secrètes3. Ces réseaux ne sont donc pas essentiels mais parasitiques. Au contraire, pour certaines sociétés secrètes à initiation, ces pratiques sont nécessaires, une fois qu’on arrive à certains niveaux de l’antipyramide/la pyramide, c’est central. Comme ce sont ces cas-là qui m’intéressent dans le cadre d’une réflexion sur les ordres construits autour de telles pratiques, contrairement à la criminalité spontanée, individuelle ou de petits groupes, l’Eglise catholique ne m’intéresse pas pour la pédophilie mais pour son rôle politique et les raisons politiques qu’on a de s’attaquer à elle.
Réflexions intempestives sur les cas de pédophilie de réseau
En marge, des différents témoignages de mère qui ont dû fuir avec leur enfant pour les sauver, on est tout de même effaré de voir comment le “camp” de ceux qui luttent contre la pédophilie peut être infesté lui-même.
D’une part, par des gens mal intentionnés et plutôt de l’autre “camp”, venus soutirer des informations et servir d’indicateurs aux réseaux du pouvoir profond, ou nuire aux gens qu’ils font semblant de défendre, une cause n’étant jamais mieux combattue que par ceux qui la défendent de manière si nulle qu’ils en sont contreproductifs.
D’autre part, par des gens sans doute pétris de bonne volonté, mais qui n’ont que celle-ci et un certain narcissisme douteux, celui qui les fait venir jouer les chevaliers blancs, les martyrs et les Quichotte, mais qui n’ont pas les compétences et qui peuvent s’avérer être des vrais boulets dans les pieds de ceux qui essayent d’échapper à ses réseaux. On se retrouve alors aux côtés de gens sans culture tactique, sans culture tout court, sans tact, facilement achetables par le pouvoir si on leur fait miroiter un peu de reconnaissance, bref, des pertes de temps et d’énergie, qui font douter de tous, quand il faudrait au moins avoir un petit groupe de gens sûrs sur qui se reposer… Comme le sujet est à la fois unanime (on ne prend pas un risque intellectuel quand on défend la cause des enfants, contrairement à d’autres causes politiques) et épineux, tragique et dangereux, il sent le soufre et attire alors des gens parfois psychologiquement douteux, à la limite de la folie ou d’un zèle dangereux.
Deuxième chose qui me frappe, c’est l’absence des amis ou de la famille (hormis les parents des femmes concernées dans les cas de Sophie G. (“Amidlisa”) et Séverine R.) dans toutes ces affaires. Il y a quelques associations aux sites Internet les plus improbables, qui ne brillent pas tous par leur sérieux, mais aucune vidéo ou appel à mobilisation d’amis, de proches, aucune liaison entre différentes familles de la même région… Egalement, on n’a pas de témoignages de professionnels de la justice, des services sociaux, des psychologues, etc. qui ont démissionné et qui témoignent des anomalies dans les affaires mis aux jours par ses parents, femmes et petits-enfants concernés par les cas sordides. Tout le monde a-t-il peur ? Personne ne les soutient parce que les gens qui témoignent affabulent et ne sont pas crédibles ?
A lire sur le sujet
Voir aussi
La liste des morts suspectes autour des réseaux pédophiles d’antiélite
Notes
- Évidemment , il n’est question ici que des adultes qui imposent à leurs enfants de tels traumatismes. ↩︎
- Quelle communauté peut suivre l’anarchisme radical et la force de ce qu’a voulu dire Jésus ?, ça c’est autre chose… ↩︎
- Peut-être les Jésuites, mais ils ne sont pas toute l’Église tout de même. ↩︎
Photo d’entête : “Bunny in the Sink” par Alyssa L. Miller