Troisième livre traduit en français d’Ilan Pappé, un des « nouveaux historiens » juif1, Le nettoyage ethnique de la Palestine, raconte, du chapitre 4 à 9, comment la Palestine a été vidée de la plupart de ses indigènes arabes, musulmans (et même, mais plus rarement, chrétiens), au profit d’un peuplement exclusivement juif, comme le voulait la doctrine sioniste depuis le début du XXe siècle :

En exploitant essentiellement les archives militaires de [la colonie juive en Palestine], les nouveaux historiens [de la colonie] ont réussi à montrer combien était fausse et absurde la thèse sioniste des « Palestiniens partis d’eux-mêmes ». Ils ont pu confirmer quantité de cas d’expulsion massive de villages et de villes, et révéler que les forces juives avaient commis un nombre considérable d’atrocités, dont des massacres.

P. 13

Un projet messianique

Reliant chaque début de chapitre avec une citation provenu de l’épuration ethnique réalisée par les Serbes pendant la guerre en Yougoslavie dans les années 1990, Ilan Pappé montre que l’épuration ethnique réalisée en Palestine en 1948, est tout à fait similaire à celle qu’aurait pu commettre n’importe quel groupe nationaliste ou raciste engagé dans une guerre territoriale. Cependant, contrairement aux Juifs de gauche (dits “laïcs”) qui n’arrivent pas à reconnaître le caractère religieux de cette colonisation, Pappé n’hésite jamais à montrer comment, dès le début, le choix de la Palestine pour installer le peuple en exil s’inscrit dans un projet religieux, et même messianique, qui est en lui-même une aberration théologique pour les Juifs :

Eretz Israël, le nom de la Palestine dans la religion juive, avait été vénéré au fil des siècles par des générations de Juifs en tant que lieu de saint pèlerinage, jamais comme futur Etat séculier. Leur tradition et leur religion demandaient clairement aux Juifs d’attendre la venue du Messie promis, à la « fin des Temps », pour revenir en Eretz Israël en tant que peuple souverain dans une théocratie juive, c’est-à-dire en obéissants serviteurs de Dieu (c’est pourquoi, aujourd’hui, plusieurs courants juifs ultra-orthodoxes sont non sionistes ou antisionistes). Autrement dit, le sionisme a laïcisé et nationalisé le judaïsme. Pour mener à bien leur projet, les penseurs sionistes ont revendiqué le territoire biblique et l’ont recréé, en fait réinventé, en berceau leur nouveau mouvement nationaliste. De leur point de vue, la Palestine était occupée par des « étrangers », ils entendaient tous les non-Juifs qui y avaient vécu depuis l’époque romaine. En fait, pour de nombreux sionistes, la Palestine n’était même pas un pays « occupé » quand les premiers d’entre eux y étaient arrivé en 1882, c’était une terre « vide » : les Palestiniens indigènes qui l’habitaient étaient largement invisibles à leurs yeux, ou alors ils faisaient partie des obstacles naturels qu’on allait vaincre ou écarter.

P. 31-32

Ce messianisme ne l’était pas seulement pour les Juifs mais aussi pour les Protestants anglo-saxons, ce qui explique encore aujourd’hui l’alignement canin des Etats-Unis d’Amérique et de l’Angleterre sur la politique de la colonie juive :

Les plus religieux de ces Occidentaux considéraient le retour des Juifs en Palestine comme un chapitre du plan de Dieu, qui allait précipiter la seconde venue du Christ et la création d’un Etat piétiste là-bas. Ce zèle religieux a poussé de pieux politiciens à agir encore plus énergiquement en faveur du projet sioniste, par exemple Lloyd George.

P. 34

Il tort aussi le cou aux idées matérialistes et laïques d’un Etat juif socialiste qui aurait été comme un deuxième Birobidjan en Palestine :

La recherche récente tend aussi à remettre en cause le parfum quelque peu marxiste que l’historiographie officielle [de la colonie, notamment celle de Zeev Sternhell] a conféré aux débuts de la colonisation de la Palestine, présentant le sionisme comme un effort positif pour pousser les révolutions socialiste et marxiste aux-delà des tentatives décevantes menées en Russie. Du point de vue de l’analyse critique, cette aspiration était au mieux douteuse au pire manipulatrice. En fait, tout comme les Juifs [colons] libéraux sont prêts à jeter les principes démocratiques par-dessus bord s’ils sont confrontés à la perspective d’une majorité démographique de non-Juifs dans le pays, il semble que les sionistes socialistes aient vite substitué à leurs rêves universalistes le puissant attrait du nationalisme. L’objectif principal est alors devenu de rendre la Palestine non pas socialiste mais exclusivement juive, comme le montre un fait significatif : au sein du sionisme, c’est le mouvement ouvrier qui a conçu et mis en œuvre le nettoyage ethnique.

P. 34-35

De même, en 1949, il apparut que le plus avide des mouvements de kibboutzim, se partageant les terres que le Fonds National Juif avaient reçu après la Nakba et qu’il n’avait pas pu vendre, « était celui des kibboutzim de gauche, Hachomer Hatzaïr » :

Les membres de Hachomer Hatzaïr ne se contentaient pas des terres dont les habitants avaient déjà été expulsés, ils voulaient aussi celles dont les propriétaires palestiniens avaient survécu au grand assaut. Ils souhaitaient donc, à présent, que ces gens qui s’accrochaient à leur terre soient expulsés aussi, même si le nettoyage ethnique officiel avait pris fin.

P. 279

On pourra toujours se demander si le marxisme n’est pas un messianisme juif gnostique faisant de la classe ouvrière le nouveau peuple élu, déplaçant ainsi le lourianisme qui faisait du peuple juif son propre messie collectif, car la question est ouverte, toujours est-il que le prolétaire juif chassa le prolétaire arabe/musulman sans aucun ménagement, non pas au non d’une simple nation sur un quelconque territoire, mais une nation élue sur sa terre sainte.

Un projet commencé bien avant la Seconde Guerre Mondiale

Si Ilan Pappé décrit l’horreur d’une colonisation, et le fait que le peuple juif n’a strictement rien de mieux qu’aucun autre peuple en la matière (bien qu’on veuille nous vendre dans les médias que le caractère victimaire du peuple partout ostracisé et chassé2), le livre est très intéressant dans ce qu’il révèle de tous les abords de ce massacre.

Ainsi, on voit bien que la colonisation de la Palestine fut prévue bien avant la Seconde Guerre Mondiale, celle-ci étant presque absente des propos de l’historien. Il y a certes un afflux d’immigrés juifs après les événements des années 1940, et les résolutions de l’ONU en 1947 ont pu être influencées par ces événements, mais tout cela paraît bien loin de la Palestine et de la Maison Rouge où Ben Gourion et quelques autres organisèrent, dès les années 1920, la colonisation féroce et sans pitié de terres occupées par des Arabes déjà soumis au joug des Britanniques, peu organisés, peu belliqueux et divisés3. Ainsi, toute tentative de relier l’Holocauste (ou la « Shoah » – « catastrophe » – avec la Nakba (« catastrophe » aussi) est idéologique et vise à envoyer un rayon paralysant qui empêche toute critique du racisme génocidaire des Juifs en Palestine :

L’opinion publique [dans la colonie juive], et surtout aux Etats-Unis, a réussi à perpétuer le mythe de la destruction potentielle ou du « second Holocauste » qui attendait le futur Etat juif. Exploitant cette mythologie, [la colonie] a pu ensuite assurer un soutien massif des communautés juives du monde entier à [elle], tout en diabolisant les Arabes en général et les Palestiniens en particulier aux yeux du grand public américain.

P. 166-167

On apprend ainsi qu’après un soulèvement en 1929 face à la montée de l’immigration juive dans le territoire contrôlé par les Britanniques, les sionistes purent organiser la Haganah (« défense » en hébreu, ancêtre de Tsahal), prête en 1936 pour réprimer la première guerre entre Arabes/Musulmans et Juifs. Peu organisés, peu aidés par les pays voisins, les Palestiniens y perdirent la plupart des hommes forts, ce qui facilita la suite de l’élimination des résistants pendant l’épuration ethnique de 1948, sur la base de fiches et de surveillance patiemment mis en place par les autorités sionistes, David Ben Gourion en tête, qui est la figure centrale du livre.

Les complicités

Je laisse au lecteur découvrir le détail de cette épuration ethnique survenue entre décembre 1947 et le début de 1949, les exécutions sommaires, les villages forcés à l’exil dont les colonnes de réfugiés se font tirer dessus lors de leur fuite, les viols ou la destruction systématique des maisons pour ne laisser aucune trace du passé et aucune possibilité de retour pour me concentrer sur les complicités44.

On voit dans le livre d’Ilan Pappé, qu’en 1948 les plus courageux des Palestiniens étaient morts, que les élites argentées avaient fui loin du territoire, et que les pays musulmans étaient peu organisés et velléitaires pour aider les Palestiniens :

Beaucoup de dirigeants arabes envisageaient avec cynisme la catastrophe imminente en Palestine, et peu en étaient réellement tourmentés. […] L’Egypte et l’Irak étaient engagés dans les phases finales de leurs luttes de libération ; la Syrie et le Liban étaient de jeunes pays qui venaient d’obtenir leur indépendance. C’est seulement quand les forces juives ont intensifié leurs actions et que leurs véritables intentions sont devenues parfaitement évidentes que les gouvernements arabes ont organisé une riposte plus ou moins coordonnée. […] Ils ont transféré la décision à leur institution régionale, le Conseil de la Ligue arabe, […] organisme inefficace […qui] a fait trainer en longueur les discussions.

P. 161

La conférence de Lausanne, [en 1949], fondée sur la résolution 194 des Nations unies, s’est concentrée sur un appel au droit au retour des réfugiés. Pour l’organisme de médiation de l’ONU, la Commission de conciliation sur la Palestine (CCP), la paix reposait sur le retour inconditionnel des réfugiés palestiniens, et sur une solution à deux Etats qui divisait le pays à égalité entre les deux camps et internationalisait Jérusalem. Toutes les parties intéressées acceptaient cette approche globale : les Etats-Unis, l’ONU, le monde arabe, les Palestiniens et le ministre des Affaires étrangères [de la colonie juive], Moshe Sharett. Mais l’entreprise a été délibérément torpillée par le Premier ministre [colon], David Ben Gourion, et par le roi Abdallah de Jordanie, qui avaient décidé de se partager entre eux ce qui restait de la Palestine.

P. 303-304

Pappé évoque la trahison de la Jordanie du roi Abdallah – surtout soucieux de se tailler une part du gâteau laissé par les Britanniques :

Celle des druzes aussi, l’inefficacité de la jeune ONU soucieuse de justice mais totalement dépassée, mais surtout la complicité active et passive des Britanniques, qui ont commencé par former les Juifs en les poussant à la cruauté, avant de fermer les yeux sur toutes les exactions commises sur leur ancienne colonie :

La Grande-Bretagne a laissé le nettoyage se dérouler sous les yeux de ses soldats et de ses fonctionnaires pendant la période du Mandat, qui s’est terminée le 14 mai 1948 à minuit, et elle a entravé les efforts de l’ONU pour intervenir d’une façon qui aurait pu sauver bon nombre de Palestiniens.

P. 171

De sorte que si résistance il y eut, faible, désorganisée, peu belliqueuse mais réelle, contrairement aux mythes perpétués dans les manuels d’Histoire dans la colonie juive…

Le mythe fondateur israélien voulant que les Palestiniens aient fui volontairement au moment où la guerre a commencé – en réponse à un appel des dirigeants arabes leur demandant de dégager le terrain pour les armées d’invasion – ne tient pas la route. C’est une pure fabrication de prétendre qu’il y a eu des tentatives juives pour persuader les Palestiniens de rester, comme l’affirment encore les manuels scolaires israéliens. Des centaines de milliers de Palestiniens avaient déjà été expulsés par la force avant le début de la guerre, et des dizaines de milliers d’autres le seraient pendant la première semaine des hostilités.

P. 177-178

… elle n’avait aucune chance de lutter contre l’épuration ethnique planifiée et réalisée dès le retrait des Britanniques, s’asseyant sur toutes les résolutions de l’inutile ONU.

Une colonisation qui ne résous rien

Dès lors, les germes des batailles à venir dans cette guerre qui a commencé dans les années 1920, étaient déjà plantés dont les événements de 2023 ne sont que la suite logique, tant fans la volonté juive d’annexer la bande de Gaza et la Cisjordanie que celle des palestiniens de défendre leur territoire réduit à peau de chagrin trouée au phosphore blanc un siècle durant.

Faisant des Juifs un peuple errant et persécuté, plus qu’un « peuple sûr de lui-même et dominateur » comme le disait De Gaulle après la guerre des 6 jours, mais un peuple bourreau, raciste et honnis par les nations, la colonisation n’a rien arrangé.

Non seulement les Juifs n’y sont pas en sécurité, mais ils ont dû créer un régime d’apartheid avec les arabes resté dans le pays :

En 2003, la Knesset avait voté une loi qui, en cas de mariage israélo-palestinien interdisait au conjoint palestinien la naturalisation, la résidence permanente ou même le séjour temporaire. […] Les élus arabes de la Knesset, avec d’autres Israéliens, ont demandé à la Cour suprême d’Israël l’annulation de cette nouvelle loi raciste. Quand elle a rejeté leur recours, [cela] démontrait, une fois de plus, qu’[elle] préfère soutenir le sionisme plutôt que la justice.

P. 318

Plus qu’entre Musulmans et Juifs, le racisme est toujours présent entre Juifs hétéroclites censés être un seul et même peuple, ce qui est loin d’être évident, mais avec des hiérarchies internes, voire un racisme intra-communautaires :

L’apartheid [contre les Arabes] est particulièrement populaire chez les Juifs mizrahi, qui sont aujourd’hui les partisans les plus tonitruants de cette dernière, alors que peu d’entre eux, du fait même qu’ils viennent des pays d’Afrique du Nord, mèneront jamais la vie confortable dont jouissent leurs homologues ashkénazes. Et ils le savent : trahir leur héritage et leur culture arabes ne leur a pas apporté une acceptation totale.

P. 326

De là, la colonie vit comme une forteresse assiégée, rongée par la peur de se voir manger démographiquement par des arabes qu’il faudra tuer sans cesse dans une folie meurtrière odieuse et sans fin, devenue paranoïaque au point de devenir, avec la Chine, le pays d’où sortent toutes les technologies de surveillance et de contrôle, l’aventure coloniale née dans le sang, salit pour longtemps le judaïsme au grand damn des Juifs orthodoxes qui brûlent les drapeaux coloniaux et soutiennent ses victimes, elles-mêmes souillées par ce terrorisme d’État au même titre que les Musulmans le sont après des attaques-suicides en Occident.

En 2023, les derniers mots d’Ilan Pappée, écrits en 2008, paraissent bien utoptiques :

Dernière enclave européenne postcoloniale dans le monde arabe, [la colonie juive] n’a d’autre choix que de transformer un jour, de bon gré, en un Etat civique et démocratique.

Que ce soit possible, nous le voyons bien aux relations personnelles étroites que des Palestiniens et des Juifs ont créées entre eux, contre toute attente, pendant ces longues années tumultueuses. […] Que nous puissions mettre fin au conflit sur la terre déchirée de Palestine, c’est aussi une évidence si nous regardons ces composantes de la société juive (…) qui ont choisi de se laisser modeler par des considérations humaines et non pas l’ingénierie sociale sioniste. Que la paix soit à notre portée, nous le savons, surtout, au vu de l’attitude de la majorité des Palestiniens, qui ne se sont pas laissé déshumaniser par des décennies d’occupation brutale et qui, malgré toutes ces années d’expulsion et d’oppression, espèrent encore une réconciliation.

Mais cette voie ne restera pas ouverte éternellement. [La colonie juive] pourrait aussi être vouée à rester un pays de colère, aux actes et aux comportements guidés par le racisme et le fanatisme religieux, et le caractère de son peuple serait alors déformé en permanence par la logique des représailles.

P. 326-327

Souhaitons simplement que le monde soit capable d’éviter un nouvel épisode de l’épuration ethnique dans le silence coupable et lâche des nations, et que les Palestiniens auront le droit de revenir sur leur terre. Vu comment le territoire a été grignoté par les Juifs, une solution à deux Etats serait une blague, espérons alors qu’à défaut de pouvoir renvoyer tous les colons d’où ils viennent, un Etat bi-confessionnel puisse voir le jour, et que les droits des Palestiniens soient rétablis, avant que l’alliance du fanatisme juif et protestant anglo-saxon ne déclenche la Quatrième Guerre mondiale.

Décembre 2023 : Fayard censure le livre

Grâce au fil Telegram de Silvano Trotta, relayant un article d’Actualitte, on apprenait le 14 décembre 2023, que le livre, en rupture de stock, n’est plus édité par les éditions Fayard. J’avais moi-même remarqué une montée des prix après mon achat au prix normal de 22,30 € et avais pensé à une censure par l’argent autour de cet ouvrage. C’est pire que cela…

D’après l’article en question un libraire du 5ème arrondissement de Paris, aurait demandé à Isabelle Saporta, directrice de Fayard, pourquoi cet ouvrage était en « arrêt définitif de la commercialisation ». Sa réaction est sans équivoque :

 Je suis choqué par la décision de retirer l’ouvrage du catalogue de vente, surtout dans un contexte où le besoin de savoir et d’information est plus crucial que jamais pour comprendre les événements actuels. » Et de développer : « C’est un mauvais signal envoyé, non seulement au grand public, mais aussi dans les milieux éditoriaux et universitaires. Elle suggère une pression croissante pour limiter l’expression de voix discordantes en France, ce qui est préoccupant pour la diversité des perspectives, comme la liberté académique.

Le Service de Presse de la communication de Fayard répondait à Actualitte que le contrat étant caduque « depuis le 27 février 2022, la maison a donc acté, le 3 novembre [2023], sa fin d’exploitation. » Soit, 21 mois après et un mois après le début de la guerre entre le monde arabe et les colons juifs autour de Gaza, et ce alors que d’après Edistat – qui prend en compte les achats en points de vente – sur les 307 exemplaires vendus cette année, 158 l’avaient été entre les 9 et 15 octobre, et 89 rien que la semaine 45 (de 6 au 12 novembre), au moment où les manifestations pro-palestiniennes étaient autorisées en France. Commentaire d’Actualitte : « cet ouvrage gêne, c’était le moment de s’en débarrasser… » alors qu’il aurait fallut le faire réimprimer rapidement.

On semble donc être face à une censure évidente, qu’Actualitte pense pouvoir imputer à Vincent Bolloré, le financeur de la ligne nationale-sioniste en France, avec son fer de lance, Eric Zemmour. En effet, « Fayard a bien changé entre 2008 et aujourd’hui [:] ce 21 novembre 2023, Vivendi a finalisé l’acquisition de Hachette Livre, après avoir cédé Editis. De là à faire un lien entre cet arrêt de commercialisation et la patte Bolloré »…

Notes

  1. C’est-à-dire de cette génération née dans la colonie bien après la Seconde Guerre Mondiale et qui regarde avec neutralité voire un rien de dégoût décolonial l’Histoire de leur territoire. ↩︎
  2. Quand on ne nous vente pas sourdement la supériorité intellectuelle d’un groupe social surtout spécialisé dans le plagiat et le copinage… ↩︎
  3. Notamment par les rois de Jordanie plus soucieux de récupérer l’Est de la Palestine que de défendre leurs coreligionnaires. ↩︎
  4. Même l’écologie a été prostituée au service de l’effacement de l’Histoire et du culturicide, puisque les forêt plantée sur le territoire, loin de servir à reboiser la colonie, servaient surtout à recouvrir les restes des bâtisses palestiniennes (p. 294-299). ↩︎

Photo d’entête : “Palestine Nakba Day demo in Berlin” par Montecruz Foto

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