Le conservateur s’épuise à rappeler que c’était mieux avant, le révolutionnaire démocrate nous invite tous à la manif’, on a connu naguère un vieux de la vieille qui voulait qu’on s’indigne, encore, même après Mai 68 et voilà qu’en 2017, un juge-citoyen nous relate les petites péripéties bien connues des dernières années de la Cinquième République Française, sans nous dire s’il faut l’enterrer sous une Sixième, s’il faut en finir avec la démocratie, voire la France, s’il faut attendre l’homme providentiel, et tout ça dans un flegme très balladurien nous incitant à faire notre part des choses pour que ça change… Franchement, cette petite posture badinant méritait-elle 50 pages, 7 € et un titre qui nous laissait entrevoir une dénonciation des mafias qui nous gouvernent un tantinet plus couillue ? (Dénonciation transgenré-e qui aurait au moins été dans le ton de l’époque, puisque le fond de l’air est arc-en-ciel…)
Même cette critique en est trop longue qui aurait tenu en trois mots : un texte inutile.