En octobre 2023, avant l’attentat d’Arras1, qui défendait les Palestiniens en France ?

Le Nouveau Parti Anticapitaliste de Philippe Poutou et la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, pendant que l’infatigable hypocrite porte-parole de Rothschild, Emmanuel Macron, appelait à ne pas exporter le conflit Sionistes-Hamas en France, juste après que la Tour Eiffel a été illuminée aux couleurs de l’entité sioniste, qu’on autorise des manifestations en faveur du régime judéo-nazi et qu’on interdit celles en faveur des colonisés et opprimés, pompier pyromane pratiquant le « en même temps » (la novlangue orwellienne) dans la droite ligne du foutage de gueule intégral de son régime.

Avec l’attentat d’Arras qui s’en est pris à un enseignant, c’est tout l’électorat de ces deux partis qui est sommé de se ranger à l’abjecte rhétorique de Netanyahou instaurant un parallèle entre la situation dans sa colonie raciste et les pays européens, vis-à-vis des Musulmans et Arabes. En les traumatisant avec un attentat tombant à pic dans le temps et commis par le profil idéal2, l’évènement tend à sidérer des gens qui auraient pu avoir à redire à la propagande entendue dans les media avec les nombreux portes-parole, en France, du discours de l’extrême-droite juive : E. Zemmour, M. Habib (candidat de la Knesset en France occupée), Enthoven II, B.H. Levy, tout ce que la communauté sioniste organisée sait mobiliser dans les media pour servir son judéo-nazisme. En voulant les rallier au ou macrono-lepenisme, tout comme les Antifa servaient à séparer la classe moyenne (donc les profs du primaire et du secondaire) et les gilets jaunes, les profs sont sommés de renier tous leurs votes en faveur des partis immigrationnistes qui ont permis une situation sociale et religieuse tendue, ou au moins de faire profil bas et de ne pas s’opposer au discours unilatéral et ses multiples torsions du réel, à commencer par le langage. Rallier les lâches inconséquents ou neutraliser la parole libre des ouailles du ministre (Protestant et qui a fait ses études dans l’école publique, évidemment) Gabriel Attal.

On ne saura pas tout de suite si la DGSI savait ce qui se tramait, si le Mossad est derrière, ou le passage à l’acte s’est produit de manière spontanée, mais en tout cas cela tend à désamorcer tout ce qui aurait pu être la tête pensante d’un mouvement populaire antisioniste proprement national car égalitariste.

Cependant, le risque de cette stratégie c’est que les gilets jaunes se souviennent comment ils ont été traités et qui tient les rênes du pouvoir dans leur pays, et que l’analogie France-Palestine leur saute au visage. Nous sommes tous des Palestiniens, y compris chez nous… si les profs bien trop bourgeois pour être courageux restent sidérés face aux événements, il se peut que le mouvement populaire se passe d’eux, encore une fois, et que l’alliance entre la France qui roule en diesel et vote Le Pen en attendant son roi ou son Donald Trump et la France des quartiers des Français d’origine africaine, se fasse réellement.

Photo d’entête : « devinette de gilets jaunes » par Jeanne Menjoulet

Note

  1. Le 13 octobre 2023, Mohammed Mogouchkov, ancien élève radicalisé dans un lycée d’Arras (Pas-de-Calais), fiché S, Tchétchène et âgé de 20 ans, abattait un professeur de français, Dominique Bernard, dans le lycée. ↩︎
  2. Tchétchène donc Russe et à bas la Russie, Musulman donc à bas la Palestine. ↩︎

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