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1ère leçon : le financement à géométrie variable
Si vos amis lancent une entreprise quelconque (association, publication, initiative, manifestation), la République qui-pense-bien doit la financer ou contribuer, directement ou indirectement, à son financement. Si vous ne partagez pas leurs idées, ce sont donc vos ennemis, la République ne doit pas financer. Facile, non ?
Pourquoi ces mêmes personnes ne s’opposent-elles pas au maintien sous perfusion d’organes de presse comme L’Humanité ou Libération, dont tout le monde se fiche ? Parce que ce sont leurs amis, et que, comme ils savent mieux que vous ce qui est bon ou pas ils veulent vous offrir la possibilité de lire ces torchons bien que vous vous entêtiez, bande de cons, à ne pas les lire…
Pour ma part, j’aimerais bien que, dans un univers parallèle, tous les pétitionnaires de cette initiative anti Civitas1 lancée par l’UFAL, soient un jour minoritaires, qu’ils sentent la botte de la République sur leur tempe et qu’elle leur fasse craquer les os de leur petite tête un par un, histoire qu’ils aient le temps d’apprécier les joies du totalitarisme décomplexé ; et qu’on puisse leur faire goûter cette souffrance dans ce monde-ci où la laïcité ne serait pas battue en brèche !
2ème leçon : censurer l’adversaire plutôt que de débattre avec lui
Voici un article affligeant : http://lmsi.net/Dehors-dehoooooooors.
Tout d’abord pour son procès en racisme. Ça arrive dans de nombreuses assemblées d’être hué, raillé, moqué ou ostracisé lorsqu’on y est minoritaire, voire seul à ne pas être de l’avis de tous. Si les milieux ‘prog’ étaient plus ouverts que d’autres, ça se saurait, à la longue. Parler de racisme, ici, est non seulement débile mais produit l’effet inverse…
Ensuite, tout ce qu’est capable de proposer l’auteur de l’article, c’est que la République fasse fermer sa gueule à Finkie (et tous les réacs, je suppose). Sans doute incapables de lui opposer quoi que ce soit de censé, les détracteurs de Finkielkraut n’ont plus comme arme que la censure. Le totalitarisme décomplexé comme dernier recours pour les abrutis de tous les partis. Si toute l’université en est arrivé à ce point de bêtise, il ne resterait que les fusils pour dialoguer…
Pourquoi ces deux exemples ? Parce que ce sont deux liens proposés sur Facebook par deux maitres de conférence de deux universités françaises qui font partie de mes amis… Triste “élite” française…
Note
- Avec qui je ne partage, pourtant, aucune valeur. [2016] J’ai assez changé en 2020… ↩︎
Photo d’entête : “More Riots in London” par Surian Soosay