On n’est pas un peu à court de théories du complot ?

Allez vous reconnaissez quoi dans la Une de 2019 du journal de l’Oligarchie mondial que vous connaissez par coeur… Facile, cela doit prendre 30 secondes.

Donc nous avons, en sus de ses analyses, le Metavers, le Pangolin, l’Artemesia Annua (merci Madagascar) qui guérit le Covid, le Nombre D’Or de Luc Montagnier, réindustralisation de chaque pays, le Brexit, les QR Codes via smartphone qui ramène à… une page du même journal sur….Leonard de Vinci !!!

Et cette page dit que l’on a découvert un manuscrit de Léonard qui a été « contacté » par un visiteur lui ayant proposé un voyage dans le futur de 500 ans pour l’emmener en …. 2019…. (Le temps n’existe pas.. Si cela intéresse du monde, vous pouvez lire l’excellent livre – entre autre – du physicien Carlo Rovelli, Et si le temps n’existait pas.)

Voici la traduction de la page :

L’année à venir verra le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci. Pour marquer l’occasion, « Le monde en 2019 », notre édition annuelle qui se penche sur l’année à venir, publie une page d’un volume récemment découvert du journal de Léonard, écrit quelques mois avant sa mort le 2 mai 1519, qui relate sa visite en 2019, en tant qu’invité d’un mystérieux voyageur du temps.

Dans les rivières, l’eau que l’on touche est la dernière de ce qui est passé, et la première de ce qui vient : ainsi en est-il du temps présent. Mais aujourd’hui, un étrange visiteur est apparu soudainement dans mon atelier, comme venu d’une grande bulle dans l’air. Habitant un autre temps, il s’amuse à transporter les gens vers des époques éloignées de la leur, mais en secret car cela est interdit par son propre peuple. Il m’a proposé de me transporter 500 ans dans le futur, à condition que je préserve son secret. Le désir naturel des hommes de bien étant la connaissance, j’ai accepté sa proposition.

Selon la suggestion de mon hôte, je dois porter des vêtements simples. Il laissera entendre que je suis un philosophe qui, vivant reclus depuis de nombreuses années, préfère ne pas parler. Il m’a donné un rectangle de verre noir, et une sorte de broche portée à l’oreille qui rendra les paroles de ceux qui m’entourent dans ma propre langue. Si je serre de près ce rectangle de verre à tout moment, me dit-on, mon apparence ne semblera pas inhabituelle.

Par d’étranges moyens qui transportent instantanément les hommes dans diverses parties du monde, sans mouvement, mon hôte m’a emmené à Shanghai, une ville loin à l’est, dans le Cathay, et à New York, une ville loin à l’ouest, dans les terres qui portent le nom d’Amerigo Vespucci. Il y a des bâtiments d’une hauteur énorme, faits de verre, qui ne semblent pas soutenus par des pierres ou des briques. Certains sont ornés de lumières colorées en mouvement qui créent l’illusion d’une fenêtre sur un autre lieu.

Bien au-dessus de ces bâtiments s’élèvent de nombreuses machines volantes, transportant des personnes et des marchandises. Contrairement à celles que j’ai vues dans mes rêves, leurs ailes ne bougent pas comme celles d’un oiseau ou d’un papillon, mais sont fixes. La force motrice est dérivée d’une sorte de fluide, semblable au naphte. Les machines doivent être alimentées avec ce fluide, comme on alimente une lampe avec de l’huile, lorsqu’elles reviennent au sol.

Sur les routes entre les bâtiments de ces grandes villes, on trouve d’innombrables voitures blindées qui se propulsent sans l’aide de chevaux. Ces voitures aussi doivent être alimentées avec le fluide de naphte. Les parties qui ne sont pas blindées en plaques de métal sont faites d’un matériau étrange, léger et flexible, mais solide, qui peut être formé dans n’importe quelle forme ou couleur désirée, et qui est également utilisé pour fabriquer de nombreux autres objets.

Les lumières qui ornent les bâtiments, et bien d’autres choses encore, sont alimentées non pas par le fluide naphta, mais par un second fluide, invisible à l’œil nu, qui peut être conduit le long de fils métalliques, enrobés de l’étrange matériau. Grâce à ce fluide, on peut chauffer des fours sans avoir besoin de bois ou d’autres combustibles, et on peut faire bouger des escaliers et des boîtes métalliques pour transporter des personnes à l’intérieur des bâtiments. Ce fluide peut également augmenter considérablement le son d’un luth ou d’un autre instrument, de sorte que sa musique peut être entendue même par une grande multitude réunie.

Mais le plus mystérieux pour moi est un troisième fluide qui circule invisiblement dans l’air et transmet des écrits, des sons et des images entre les rectangles de verre, leur permettant d’agir comme des fenêtres vers d’autres lieux et de capturer la vue des choses plus fidèlement que n’importe quelle peinture. Ce pouvoir est si merveilleux que les gens regardent constamment leurs rectangles de verre et les images qu’ils contiennent. La peinture n’est plus l’unique imitateur de toutes les œuvres visibles de la nature, et de même que le miroir est le maître de la peinture, de même ce type de miroir fixe les images.

Nous nous rendons au pays de la Californie, pour observer le vol d’une machine qui élève des objets dans le ciel sur une colonne de feu, et qui revient ensuite au sol ; et ces objets qu’elle porte sont lancés autour de la Terre, de façon à rester en l’air et à tourner autour de son globe, comme la Lune. L’inventeur de ces machines a également créé des chariots autopropulsés capables de se déplacer sans surveillance humaine. Je souhaite rencontrer cet homme mais mon hôte craint qu’il ne me reconnaisse. Car il semble que mon nom et mon apparence soient connus, même en ce temps, et que mes œuvres soient préservées.

Je suis heureux de constater que nombre de mes idées ont été menées à bien grâce à des matériaux et des méthodes inconnus à mon époque, notamment une machine volante maintenue en l’air par des ailes rotatives et un appareil permettant à un homme de respirer sous l’eau. Il me plaît également que mes peintures apportent beaucoup de satisfaction à l’humanité. Avant de me renvoyer à mon époque, mon hôte m’emmène à Paris, pour voir mon portrait de La Gioconda accroché à une place d’honneur. Cela me rappelle que je dois vraiment le terminer.

(Page créée sur la base d’un fil de Silvano publié sur son canal Telegram du 1er décembre 2021, sans accord de sa part. Ce n’est donc en rien une page officielle d’où le nom de Silvano Trotta entre parenthèses.)

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