Accueil » Histoire » Epoque contemporaine » Meurtres de Charlie Hebdo » Les attentats du 7 janvier 2015 en France, selon Thierry Meyssan

Thierry Meyssan rapporte ces attentats au contexte de la guerre en Syrie, donc de cette époque où la France, les EUA et l’entité sioniste en Palestine occupée arment des groupes terroristes comme Daesh ou Al-Nosra et s’en servent dans leurs plans contre Bachar el-Assad. Dès lors, les attentats de Charlie Hebdo serviraient de « Pearl Harbor » / « 11 septembre 2001 » français afin d’imposer un Patriot Act à la française, accompagné par le gouvernement juif en Palestine occupée, soucieux de rallier tous les pays occidentaux contre ses ennemis personnels (et voisins).

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A lire (par ordre chronologique) :

Dans Sous nos yeux

Le 7 janvier 2015, deux individus habillés comme des commandos militaires et se réclamant de Al-Qaïda assassinent à Paris des membres de la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie-Hebdo, tandis qu’un troisième se réclamant de Daesh tue une policière et prend en otage les clients d’une supérette casher. Comme à l’habitude depuis le 11-Septembre, les terroristes sèment derrière eux des indices permettant leur identification, en l’occurence des papiers d’identité. Le gouvernement surjoue sa réaction et le pays entier cède à la stupeur, puis à la frayeur. Le Président Français Hollande et des chefs d’Etat manifestent avec plus d’un million et demi de Français au cri de « Nous sommes tous Charlie ! ». Parmi eux, les principaux alliés de la France contre la Syrie : Benyamin Nétanyahou ([entité sioniste]) et Ahmet Davutoglu (Turquie), qui soutiennent publiquement les djihadistes. Comme je conteste cette mise en scène et que de nombreuses personnes refusent d’« être Charlie », la directrice de l’information de France2, Nathalie Saint-Criq intervient au journal télévisé pour fustiger les complotistes qu’il faut « repérer, traiter, intégrer ou réintégrer dans la communauté nationale. » Par la suite, on apprendra que les terroristes ont acheté leurs armes à un ex-mercenaire travaillant pour la police et l’enquête sera interrompue par le « secret défense », que deux d’entre eux ont été formés par un agent de la DGSE, et que les chefs d’Etats ont posé à part pour les photographes mais n’ont jamais défilé dans Paris. Peu importe, le gouvernement décrète l’état d’urgence qui est approuvé par le Parlement. Il est étendu non seulement à la France métropolitaine, mais aussi aux départements et territoires d’outre-mer. Il est reconduit quatre fois et se prolonge toujours sur le modèle de l’USA Patriot Act.

Sous nos yeux [2017], Demi Lune, p. 90

Plus loin, il rajoute – après son article du 9 janvier 2015 – des précisions sur l’agent de la DGSE qui a formé les « deux », c’est-à-dire les frères Kouachi :

Bien qu’il n’y ait aucune preuve de [l’existence d’un groupe Khorasan d’Al-Quaïda en Syrie], la presse états-unienne affirme qu’il est dirigé par un artificier des services secrets en mission, David Drugeon, ce que le ministère français de la Défense dément. Par la suite, la presse états-unienne affirme que Drugeon a formé pour le compte des services secrets français Mohammed Merah (responsable des attentats de Toulouse et Montauban en 2012) et les frères Kouachi.

Id., p. 153