Sommaire
Pour commencer Richard Descoings, feu le directeur de Science Pipo et professeur adoré par Juan Branco, c’est lui :
Descoings vu par Alain Soral
Le premier point de vue sur Richard Descoings, celui d’Alain Soral, est très négatif, pour des raisons personnelles mais qui – au-delà de la rancœur qui ne nous intéresserait pas – permettent aussi de comprendre comment fonctionne l’oligarchie, pourquoi les pires doivent arriver en haut et comment fonctionne la lutte des réseaux :
On apprend aussi dans le livre de Vincent Jauvert, Les intouchables d’Etat que
jusqu’à son décès en 2012, [le] président [de Sciences Po Paris] Richard Descoings, dit « Richie » gagnait la modique somme de 537 000 euros par an. Aujourd’hui [en 2018], son successeur, Frédéric Mion, dit le « Roi Mion », émarge à 200 000 euros bruts par an.
Paris, Robert Laffont, coll. J’ai lu, p. 58.
Descoings via Richie
Le deuxième point de vue est celui de Raphaëlle Bacqué, à l’occasion de la présentation du livre qu’elle a consacré à Richard Descoings, Richie (son surnom), publié en 2015 :
Le livre présenté par Raphaëlle Bacqué
Richie commenté par Michel Drac
Enfin1, la note de lecture de Michel Drac, publiée le 12 février 2017, qui est plus nuancé que ne l’est Alain Soral :
On l’a compris, ce n’est pas tant la biographie de ce monsieur – qu’on oubliera vite – qui est intéressante en soi, que l’aperçu sur la façon dont fonctionne l'(anti-)élite, et une façon de comprendre ceux qui gouvernent la France, et l’Occident en général, y compris en 2018, et notamment avec Emmanuel Macron, puisque Michel Drac établit un lien direct entre l’ancien directeur homosexuel de Science Po, marié pour la façade mais amant d’un haut fonctionnaire (Guillaume Pépy), et cocaïnomane, qui pourrait ressembler au mandataire de la section française de la République Rothschild, qu’on soupçonne fortement, aussi, d’être homosexuel, qu’on dit entretenant une relation avec Mathieu Gallet, marié avec une vieille femme2 pour la façade et probablement drogué lui-aussi, comme l’ont révélé les fuites de courriels d’En marche !, le 5 mai 2017, la veille du deuxième tour de l’élection présidentielle française.
En fait, on aurait pu avoir Richard Descoings président, vu qu’il a failli être nommé ministre de l’Education Nationale par Nicolas Sarkozy, et qu’il ressemble tant au président actuel (et à beaucoup de hauts fonctionnaires, si on en croit Raphaëlle Bacqué, ils ont des clones en stock en cas de défaillance de l’un ou de l’autre). Déjà qu’on a échappé à Dominique Strauss-Kahn, quand on y pense…
Dernier point, soulevé par Michel Drac, c’est ce que la vie de Richard Descoings dit de l’histoire de la communauté homosexuelle, comment elle est passée de groupe occulte et sans doute génial en raison de l’obligation sociale de duplicité et de sublimation, à communauté affichée et officielle, centrée sur la lutte contre le SIDA. Je trouve très intéressant le parallèle établit ici entre la communauté homosexuelle victimaire qui a pour socle identitaire cette maladie, et la communauté politique juive actuelle, celle qui se sent représentée par le CRIF, par exemple, fondée sur la mémoire et le racket des sociétés, basés sur la prétendue tentative de génocide de leurs coreligionnaires par l’Allemagne nazie. Il n’est peut-être pas un hasard, que le banquier, ou les grands banquiers juifs maîtres du monde marchand3, se servent de cette communauté en priorité, comme supplétif de sa politique, outre d’autres “pénitents” qu’elle tient par le chantage.
Lecture à poursuivre avec celle de Saint-Laurent et moi. Une histoire intime, de Fabrice Thomas, histoire de continuer à comprendre comment fonctionne l’élite oligarchique.
Bonus
Il paraît que ce n’est pas évident, mais je trouve tout de même que Jean-Claude Kaufmann, le sociologue de supermarché, ressemble beaucoup à Richard Descoings, quelque chose dans les mimiques, le regard, la gestuelle…
Photo d’entête : “Before the Ball” par David Goehring.