Perplexe. C’est le seul mot qui m’est venu à la fin du visionnage de la vidéo du débat entre Dieudonné et Elisabeth Lévy, organisé et hébergé sur Fluctuat.net. Comme les films qu’on va voir avec un peu trop d’apriori positifs et qui provoquent une déception à la hauteur de l’excès d’enthousiasme qui vous animait alors, peut-être m’étais-je laissé emporter par la fougue déstabilisatrice de la jeune journaliste, entendue le 07/05 dans l’émission Du Grain à moudre sur France Culture. Après avoir désarçonné un à un ses piètres contradicteurs en prônant la liberté d’expression et confondant admirablement les censeurs de toutes espèces, puis mis Julie Clarini hors de ses gonds, elle avait terminé sa joute par un prometteur « il faut aller les1 chercher avec les dents ». Je dois même avouer avoir été tenté alors de descendre à Paris et d’aller faire une grève de la faim sur le parvis de l’Hôtel de ville en me déclarant bruyamment antisioniste pour avoir la chance d’attirer la belle et gouter à ça… Et puis me voilà l’autre soir tout frétillant devant mon écran, paquet de pop-corn en mains, à charger la suite de la saga, le combat final entre l’humotriste Dieudonné en personne2 et la tempétueuse causeuse, heureux d’assister à la version bouffonne du débat Finkielkraut – Ramadan, et prêt à conspuer à la commande à la façon du public d’On n’est pas couché. Plutôt médusé par cette discussion qui se voulait sérieuse (du moins du côté de la journalisioniste), je n’ai pas vraiment remué le quartier par mes cris. Certes j’avais bien retrouvé la gouaille de ma nouvelle idole, sautillante, tantôt à l’assaut de son partenaire, tantôt dans les cordes de sa déception de petite fille inconsciente, toujours délicieusement intenable, mais bizarrement, plus totalement cohérente. J’ai bien essayé d’aller me persuader en relisant la prose officielle du site Causeur, annonçant glorieusement le rabattage de caquet de l’humoriste par la rédac’ chèfe, mais rien à faire. Les antisionistes avaient du droguer ma championne de la liberté d’expression, c’était un sosie, n’importe quoi, n’importe quel prétexte, mais ne pas croire à la véracité de ce que j’ai entendu et qui donne ceci, par exemple :

Dieudo – Par quoi se manifeste le sionisme [en France] ? (…) Je suis un humoriste, je joue sur scène, et je fais des sketchs. Alors je vais chercher des sujets, évidemment, des sujets un peu tabous parce que c’est sur les sujets les plus tabous qu’on provoque le rire le plus dense, le plus profond. Chacun trouve ses tabous, dans le sexe, (coupé) E.Lévy – Parfois le rire le plus déplaisant, aussi. Dieudo – Le plus déplaisant, ça c’est pas le plus important, … E.Lévy – Non, non. Dieudo – Mais, oui ! De la même façon qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, qu’il y a plusieurs genres musicaux … tout le monde y trouve son compte. Alors moi j’ai un style, (…) je m’amuse des frontières. Alors je me suis amusé, j’ai fais des sketchs sur les chrétiens intégristes, j’ai fais des sketchs sur les musulmans intégristes, le 11 septembre, j’ai cherché chaque fois les limites, sur les homosexuels, sur les noirs, puis un jour – chez Marc-Olivier Fogiel – je fais un sketch – j’étais face à Jamel Debbouze – sur un colon israélien, et là il y a eu une réactivité du Système qui n’avait jamais existé jusqu’à présent. J’avais l’impression d’avoir trouvé en fait, LE Tabou, le Graal, la nouvelle religion. J’étais dans le blasphème. Et le blasphème c’est, à un moment ou un autre, critiquer ce grand projet qu’est le sionisme. (…) Vous me demandez comment ça ce manifeste : concrètement, par mon travail, le plus sérieusement possible, j’ai localisé le dernier tabou de la République, le … E.Lévy – Et vous pensez que ce tabou, il existe pour quoi ? Vous ne pensez pas que ce qui s’est passé dans l’Histoire, justifie, qu’effectivement, il y a un petit tabou sur l’antisémitisme ? […] Vous ne pensez pas que la tentative d’extermination des juifs par Hitler ne mérite pas qu’il y ait un petit tabou sur l’antisémitisme ? Dieudo – Pourquoi vous me parlez de cette histoire ? E.Lévy – Parce que vous me parlez du tabou ! Dieudo – Et pourquoi il n’y a pas de tabou à faire des sketchs sur les noirs, sur la guerre d’Algérie, sur le colonialisme, pourquoi il n’y a pas de tabou là-dedans ? E.Lévy – (…) Je ne peux pas vous l’expliquer, je suis navrée. Fluctuat.net – Précisément pourquoi n’y a-t-il pas de tabou à faire des blagues sur [tout ceci] ? E.Lévy – (bafouille) Pour deux raisons, je pense que dans 50 ans on pourra faire des blagues sur l’extermination des juifs de la même façon qu’on fait des blagues … d’ailleurs j’ai jamais entendu personne faire de blagues sur l’esclavage … [Dieudonné répond qu’il y a par exemple des films comme Autant en emporte le vent qui se déroulent dans les champs de coton et demande si on pourrait faire des films comiques au milieu de Buchenwald] E.Lévy – Personnellement, j’aimerais mieux que ce ne le soit pas. [(:-()] Dieudo – Oui, mais vous acceptez que ce soit fait autrement. E.Lévy – Si on me demande mon avis : non. [(:-(()] Dieudo – […] Mais on peut bien faire de sketchs sur les tutsis et les hutus, on peut faire sur les biafrats, ceux qui crèvent la dalle en ce moment, au Soudan, vous pouvez faire des sketchs sur n’importe quoi ! E.Lévy – Alors admettons que les juifs soient particulièrement susceptibles. Alors admettons que le peuple juif soit part… (coupée) Dieudo – Surtout le lobby pygmée n’est pas assez puissant pour faire interdire des sketchs ! E.Lévy – Eh ben le lobby pygmée n’est pas assez puissant, eh ben les juifs ont de la chance … […]

Bon, je n’attendais rien de Dieudo dans cet entretien : il n’est pas l’humoriste qui me fait le plus rire3, héééééééé, et ses « idées » politiques sont très limitées puisqu’il est là uniquement pour faire parler de lui et régler ses comptes. A la limite il aurait été plus drôle de faire un débat entre Arthur et Dieudo sur le thème « quel est le lobby le plus puissant : les pro-palestiniens antisionistes ou le lobby sioniste ? », puisque rappelons qu’Arthur a lui aussi connu des annulations de spectacles en janvier 2009 suite à des protestations tapageuses, qui rappellent celles connues par le premier. Il n’y a pas si longtemps l’Eglise catholique en France déposait des plaintes pour blasphème et faisait interdire des publicités, elle tente encore (en Espagne notamment) d’influer directement et très officiellement dans les affaires politiques et je pense qu’une campagne de publicité lancée par La Catallaxine, qui appellerait à un grand concours de pêche le jour de la prochaine élection plutôt que d’aller se jeter dans les filets de quelques grands marabouts interventionnistes, n’échapperait pas deux jours à une fatwa républicaine. Bref, aucun groupe de pression officiel ou officieux n’a le monopole de la muselière, quand bien même chaque complotisme s’attache à affubler son Ennemi Absolu de tous les maux du monde, pose un piège autoréalisant à ses propres pieds, et Lui demande de le pousser dedans pour que tout le monde puisse constater que la mécanique fonctionne… Néanmoins, le combat actuel de DD l’humopolitoriste est intéressant de par tous les lièvres qu’il lève : la rancune dieudonnéenne étant l’excrément d’une certaine bienpensance shootée à l’illusion de sa propre probité, si elle peut aller lui picoter le tréfonds de ses narines poudrées et s’accrocher à l’émail de la cuvette lorsque ceux qui distribuent les cartes de l’émotion (de censure) veulent chasser le rejeton de leurs entrailles au loin dans le dégout, ce n’est pas plus mal. Car lorsqu’on ouvre la boite de Pandore de la victimisation, il est inéluctable que quelques vieux zombis s’en échappent et viennent prendre place aux côtés des monstres légaux – spéciale dédicace à Gayssot, Taubira et Schweitzer – pour aller faire reconnaître leur parenté sans qu’on ait besoin d’aller vérifier leur ADN chez Edvige. Remarquons même que temps que ce genre d’indéfendables, les quelques atteints de conspira-sionisme aigu, les monomaniaques de l’islamo-fascisme censé être en train de coloniser l’Europe, les allumés de l’alarmisme de tous bords, les associations d’obsessionnels insatiables (faute au capitalisme ; non à la décadence ; mais non, au collectivisme ; n’importe quoi : le C02 !), les biloutes débiles à bulbe bilieux, et j’en passe sur toute une faune de bactéries sociales qui aident la société à digérer (et conduisent parfois les dogmatiques à quelques cures de doute), ont le droit de s’exprimer dans la société dans laquelle je vis, je peux espérer me sentir en sécurité mentale. Emmanuel Goldstein n’existe pas et les fascistes verts4 ne pourront pas, même s’ils me persécutent et conditionnent mes enfants via le lobby des profs de gauche, m’interdire de penser que le réchauffement climatique n’existe que dans leurs cerveaux fiévreux. Par exemple. Et je pense, comme Elisabeth Lévy et Jean-Marie Le Pen, qu’il est toujours « contre-productif d’empêcher quelqu’un de parler ».

Et justement, voilà, parlons-en de son interlocutrice. Quand, celle-ci, alors plus inspirée, se met à lui poser quelques questions concrètes, la montgolfière de l’élection européenne5 se dégonfle et redevient, sur le terrain politique, le petit ballon de baudruche pitoyable qu’il est et devrait rester. Et en cela nous assistons à un pas de géant dans la disqualification de ce drôle, pendant que chaque pas de Guéant va dans le mauvais sens !6 … Jusque-là E. Lévy est dans son rôle, son discours fait mouche. Mais alors pourquoi n’est-elle pas du côté de la liberté quand un maire interdit telle ou telle manifestation dans sa ville, au nom de la république, de la paix sociale, de la sécurité ou tout autre prétexte ? D’où est-il légitime que celui-ci engage toute une commune alors que cela ne regarde que le propriétaire de la salle de spectacle et les gens prêts à payer pour aller voir ce monsieur sur scène ? Elle est bien pourtant d’accord l’idée qu’il n’y a pas à avoir peur de lui et qu’il explose en vol dès lors qu’on le somme d’exposer la vacuité de ses idées. Elle ira jusqu’à se mettre à crier au diapason avec son interlocuteur, criant avec lui qu’il faut l’inviter sur les plateaux de télé. Oui, on ne saurait mieux conseiller aux médias de le faire, s’ils veulent assurer le spectacle. Doc Gynéco interrogé sur les raisons de son soutien à Sarkozy, c’est un peu comme organiser une corrida avec un veau à trois pattes, une sorte de parodie d’Intervilles où le public peut descendre dans l’arène lui filer des coups de savates ; question débat d’idée repasser une autre fois. Arriver à faire sortir Besancenot de son petit rôle éculé de fausse anti-langue de bois en lui demandant d’évoquer très concrètement les conséquences pratiques de ses idées vaseuses, c’est un des challenges de tout présentateur politique ; le seul enjeu un peu réel de tout interview du trotskiste. Mieux, plus spectaculaire, plus drôle, inviter quelques individus de fin de liste de la nébuleuse contestataire regroupée derrière la crécelle dieudonnéenne, ceux-là qui n’ont pas appris à manier la novlangue et n’auront pas l’intelligence de camoufler le fond boueux de leur pensée sous des flux formatés, et les mettre face à face, ça vous ringardiserait le Dîner de cons ! Et puis dès lors qu’on a assez rigolé mettre tous ces zigotos face à un intellectuel sérieux et les laisser s’enfoncer dans le marais de leurs cris sans consistance profonde.7 Si elle se contentait d’être dans cette optique de marché des idées où l’industrie du spectacle joue son rôle, et où elle prend le sien, j’applaudirais des deux mains. Mais. Il y a un sketch de Stéphane Guillon qui passe régulièrement sur Rires et chansons et qui souligne avec humour comment tous les sujets ne sont pas égaux face au rire : « un avion qui s’écrase c’est 6 mois avant d’en rire. S’il y a un enfant dedans, c’est un an (l’âge de l’enfant)… par contre si c’est un avion Air Gabon, on peut rire très très vite. Un avion d’Air Gabon qui s’écrase, c’est comme un pléonasme, on se demande même comment il a fait pour décoller ! ». L’air de badiner, il révèle l’essentiel : le rire ça a ses règles tacites, ses modes, ses incohérences, ses prix à payer pour s’offrir le luxe d’un écart ; voire une addition salée si l’écart est très important et récurrent. Chacun a aussi ses limites, en effet. J’ai les miennes. Mais voilà, ce qui me choque profondément dans les réponses d’Elisabeth Lévy est qu’elle en appelle à une ligne rouge « républicaine », qu’il ne faudrait pas franchir. Si les juifs sont assez bien organisés pour faire du bruit et faire pression sur les médias, en effet, tant mieux pour eux. Dès lors que ces agitations se parent des habits de l’officialité, réclament l’ingérence de l’autorité politique et s’immunisent8 contre le rire (aussi grinçant soit-il), elles deviennent instantanément illégitimes. Shoah ou pas. De même que la Chine soit assez puissante pour sanctionner financièrement les intrépides qui osent lui parler droits de l’Homme ou rencontrer le Dalaï-Lama, que les pays arabes soient aussi bien organisés pour instrumentaliser l’islam et s’en servir pour se faire entendre à l’occasion d’une critique des caricatures de Mahomet, que l’Eglise catholique en son temps ait tenté de faire interdire telle ou telle provocation, etc., tous ces appels scandalisés, quand bien même on peut comprendre sans les partager les réactions des individus choqués, ne doivent pas avoir d’autres droits que celui de s’exprimer. La réprobation et la fixation de la limite ne doivent pas sortir du champ fleuri dans la société civile et dès que la politique y vient mettre ses grosses bottes de législation, le mal est fait et n’a pas plus qu’à laisser sa logique liberticide gangréner la société petit à petit. Alors non, chère Elisabeth, si on me demande mon avis c’est « oui : cessons la concurrence mémorielle organisée par l’Etat et cessons d’instaurer des tabous ». On peut rire du sionisme. On peut rire des juifs, avec eux, même parfois. On peut même rire, jaune, avec gêne et douleur, de la Shoah et de l’antisémitisme comme Roberto Benigni a si bien réussi à le faire dans La vie est belle. Et puis du 11 septembre 2001, des barbus, des barbouzes, de la traite négrière, de l’esclavage, des homosexuels, de Tchernobyl, des femmes (blondes ou pas), de l’Algérie, des évangélistes américains, de l’Indochine, des handicapés9 de la torture, des drogués, de la couche d’ozone, des bébés phoques ou de la canicule. Nous supportons qu’à longueur de temps de nombreux penseurs s’excitent sur l' »islamo-fascisme » ou le « nazislamisme » rampant, l’extrême-gauche a traité de « fasciste » à peu près tout ce qui lui déplaisait depuis des décennies, supportez bien un « Isra-heil » qui n’est qu’une occurrence de plus dans la longue série des amalgames faciles. Si ça en énerve certains, très bien ou tant pis : la parole circule, tiens à chacun de récupérer la provocation et de s’en servir de tribune pour démontrer l’inverse. De même acceptez qu’on puisse avoir des mots durs sur vos amis, quand vous-mêmes en avez sur ceux des autres, et cesser de donner des points à DD en exigeant des interdits unilatéraux qui ne vous honorent pas et vont dans le sens de l’idée qu’il existerait une classe d’intouchables, monolithique, consensuelle, aveuglément solidaire. Certes, Dieudonné doit aussi se mettre à l’écoute de ce que souligne Guillon et comprendre les règles du jeu de la sensibilité des gens. C’est vrai, c’est super tripant d’être minoritaire et d’aller batailler seul ou presque contre le consensus (appelons-le le socle de « pensée unique » si on veut, car un groupe bien soudé, quel qu’il soit et aussi libre-penseur qu’il prétende rester, finit toujours par en sécréter), ça vous éclate un ego10 ça vous distille quelques flashs d’héroïsme addictifs, mais ça vous marginalise socialement et vous bouffe les neurones. Et les symptômes sont bien connus : extases suivies de manques, paranoïa, tolérance au produit qui réclame d’augmenter les doses pour connaître les mêmes trips (prochaine étape : filer son gosse à un pédophile néonazi ?), vie quotidienne qui tourne autour de la consommation du produit, anxiété et agitation. On n’a rien sans rien : quand on décide de pas la jouer mainstream sur le marché des idées, certaines portes restent fermées. C’est la vie, c’est même le gage d’authenticité que le marginal peut brandir comme label, comme Le Pen aimait à le montrer lorsqu’il voulait montrer son hétérogénéité face à l’establishment. Pour certaines portes, c’est même rassurant qu’elles vous refusent d’entrer. Donc 1 partout, la balle au centre. Pour éviter que cette partie stérile ne continue ad vitam aeternam et ne finisse pas s’envenimer sous le coups de quelques ultras un peu trop abrutis, luttons contre les lois Gayssot, Taubira, ou autres lois mémorielles que du haut de leur agitation quelques bandes de vieux attroupés sur nos plate-bandes sauront bien produire. Laissez-dire ; nous aurons d’autres moments de recueillement, de souvenir, d’autres temps sur d’autres tons, des films, des livres, des témoignages, des raisons de s’alerter face aux manifestations violentes de nouvelles haines et défendre ensemble les prochaines victimes. Laissez-rire, la raison a besoin de sparring partner pour se faire entendre. On les aura avec les dents bien voyantes, le temps de grands éclats de rire à leurs dépens.

[Texte initialement publié dans La Catallaxine, le 22 mai 2009]

Photo d’entête : “Internet free speech” par Helio Loureiro

Notes

  1. Les gens de gauche qui peuvent être perméables au discours des dieudamnés. ↩︎
  2. Ou à côté de, puisque le parti-pris scénographie de la vidéo était de placer l’un et l’autre face à la caméra plutôt que face-à-face et donc de profil pour l’internaute. ↩︎
  3. Sans parler de son ex-compère, Elie Semoun, qu’il me suffit de voir pour comprendre de fond en comble ce que veut dire le mot « consternation » ↩︎
  4. Vous ne les connaissez pas ? Ils sont pourtant partout !!! ↩︎
  5. Il est sans doute le seul à avoir réussi à affoler un peu l’électroencéphalogramme plat de cette campagne désertique. Mais l’Europe c’est super important, hein. Oui, oui, bien sûr, surtout pour N. Sarkozy qui peut y espérer déverser ses proactifs toxiques en disgrâce. ↩︎
  6. Cf. sur le sujet un très bon billet de de h16, « L’autre version de la démocratie » que je vous invite à consulter. ↩︎
  7. Parenthèse : c’est aussi un droit pour les propriétaires des médias, que de trouver qu’ils n’ont pas intérêt à donner de place à ce type et de préférer d’autres bouffons pour doper leurs « audimats ». ↩︎
  8. Ou par extension le débat sur l’existence d’Israël et celui sur sa politique actuelle ; mais c’est un autre débat. ↩︎
  9. Cf. les déboires de Patrick Timsit au sujet d’un de ses sketchs. ↩︎
  10. Souvenez-vous la gaule nationale qui a suivi l’érection de Villepin à l’ONU contre les Américains. ↩︎

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