Il faut faire attention à ne pas tomber dans le piège linguistique de l’antiélite, avec des faux noms relayéespar les médias puis par nous, et ne pas appeler une affaire du nom de la petit main en bout de chaine. Patrice Alègre, Emile Louis ou Claude Dunand ne sont que les petits employés d’un (sous-)réseau occulte, volontiers lâchés par celui-ci ou “suicidés”, s’ils ne savent pas se protéger en gardant un moyen de pression sur leurs employeurs. Il est trop facile pour cette antiélite de nommer les affaires de cette façon, laissant croire à la thèse du prédateur isolé, le cas le plus grave étant l’affaire du réseau pédocriminel belge dont Marc Dutroux n’était lui aussi qu’un fournisseur d’un réseau qui remontait jusqu’au plus haute sphère du royaume belge avant que tout soit étouffé et que les Belges soient endormis.

On ne peut pas non nommer l’affaire du nom de commanditaires présumés ou de grands complices, comme par exemple Dominique Baudis pour l’affaire de Toulouse. Ces gens peuvent très bien être acquittés par la justice et bénéficient toujours de la présomption d’innocence, qu’il faut respecter. En outre, nommer d’un nom propre, même célèbre et dont l’implication est avérée, donne toujours l’impression que ce sont les individus concernés qui sont mauvais. Le régime du parti néo-impérialiste chinois (ou la section chinoise du techno-fascisme luciférien) font cela régulièrement : le dirigeant lance une grande opération anti-corruption qui n’est qu’une grande épuration politique1, on trouve toujours une affaire de mœurs dans les dossiers des individus concernés et le régime peut prétendre à la face du grand public, que ce sont les individus qui sont pourris (en attestent leurs mœurs) et non le régime lui-même. Pourtant c’est bien le Système qui conduit et réclame des individus qu’ils se livrent à ces pratiques, et c’est le système qu’il nous faut nommer, non pas les individus épurés ou pris.

Il ne faut donc pas utiliser ces noms propres de coupables ou complices avérés ou potentiels.

On peut éventuellement nommer les affaires du nom de la ou des victime(s), comme l’« affaire Grégory » ou l’« affaire des disparues de l’Yonne ».

Mais il est encore mieux de nommer ces affaires du nom de l’endroit où le (sous-)réseau d’antiélite, pour bien montrer que ce sont les mêmes affaires qui sont déclinées d’un endroit à l’autre, les meurtres étant commandités par les mêmes et pour les mêmes raisons. En effet, dans tous ces cas, il y a toujours des dossiers qui ‘disparaissent’, des preuves qui sont ‘égarées’, des laboratoires qui brulent, des preuves qui sont détruites par ordre des juges ou des lenteurs inexplicables si on est naïfs. C’est bien qu’il y a au sein des institutions judiciaires et policières des complicités à tous les niveaux, comme en parlaient bien les grands-parents des deux petits enfants dans l’affaire dite Amidlisa. Il vaut mieux, donc, préférer le lieu où le réseau occulte opérait.

Voici quelques exemples :

Nom communNom à préférerLieuAnnées
Affaire Emile Louis
Affaire des disparues de l’Yonne
Volet pédophile du réseau d’antiélite de l’YonneFrance
(Yonne)
Fin des années 1970
Affaire Claude Dunand (ou Claude et Monique Dunand)Volet sadique du réseau d’antiélite de l’YonneFrance
(Yonne)
Années 1980
Affaire AlègreAffaire du réseau d’antiélite de ToulouseFrance
(Toulouse)
Années 1990
Affaire DutrouxAffaire du réseau d’antiélite belgeBelgique1990

Note

  1. Comme pour toute antiélite, on ne monte pas en Chine sans avoir besoin de corrompre quelqu’un ou d’être corrompu, ni sans être mouillés dans quelques pratiques sordides, notamment sexuels. ↩︎