Un peu avant la sortie du quatrième volet de Retour vers le futur, voici trois vidéos qui pourront servir de grilles d’analyses lors du visionnage de ce dernier, et nous amuser à nous poser plein de questions sur des possibles messages diffusés par Hollywood sous forme de chevaux de Troie culturels.

Les deux premières, en anglais, presque similaires, prétendent que Back to the future préviendrait des attentats du 11 septembre 2001. La deuxième rajoute en plus un parallèle entre Back to the future de 1985 et The Walk, du même Robert Zemeckis, qui est sorti en octobre 2015 (c’est-à-dire au moment-même où Marty Mac Fly est censé arriver dans le futur), qui concerne les Twin Towers1 et dont le personnage principal est habillé exactement comme Marty McFly, ce qui n’est peut-être qu’un clin d’œil du réalisateur.

Après avoir vu ces vidéos, il faut cependant noter que le remplacement du nom “Twin Pines”, qu’on voit lorsque Marty arrive à 1:19 au centre commercial2 par “Lone Pines”3, est (aussi) dû au fait que Marty, en arrivant dans le passé, écrase un des deux pins avec la DeLorean, de sorte qu’il n’en reste plus qu’un. Il pourrait donc n’y avoir pas plus qu’un gag de la part de Bob Gale et Robert Zemeckis, loin d’une prophétie..

La deuxième vidéo est en français, avec beaucoup trop de texte pour une vidéo, est un modèle de ce qu’on trouve sur Youtube et qui devrait être adapté en article écrit, ponctué de courts extraits montrant ce qui est développé dans le texte. Malgré ce défaut majeur sur la forme, je l’ai trouvée intéressante sur le fond, outre d’être compatible avec les premières, tout en rajoutant des nouveaux éléments de lecture du film. En effet, son auteur voit dans les trois personnages principaux des représentants des trois principales religions présentes aux Etats-Unis d’Amérique : les Mac mouches père et fils (les Protestants matérialistes), le doc et son chien Einstein (les Juifs sionistes4) et Biff Tannen (les Catholiques idéalistes, mais surtout, parmi eux, John Fitzgerald Kennedy).

Ainsi, dans cette lecture, les Juifs proposeraient aux Protestants de se débarrasser des vilains Catholiques et de remettre les noirs à leur place, en participant à des magouilles temporelles (des falsifications historiques), tout ça pour obtenir des objets de consommation (un 4×4) et une civilisation où la banque et la pornographie sont reines. Et de fait, elle explique aussi les raisons des noms de films (“Atomic Kids” et “Assembly of Christ”) qu’on voit apparaître sur le cinéma du bout de la rue qui sert de piste pour les voyages de la DeLorean. C’est intéressant. De plus, je retrouve dans cette façon de lire le film, celle que j’ai proposée pour X-Men: apocalypse, non que cette interprétation soit intéressante parce qu’elle fait écho à une de miennes, mais parce qu’on peut voir dans cette convergence des schémas communs que les scénaristes et (surtout) les producteurs principalement juifs d’Hollywood veulent faire passer dans les petites caboches des uns et des autres, touchant des publics différents et présentant le message subliminal avec différents signifiants pour le même signifié.

Enfin, on retrouve producteur de ce film, Steven Spielberg qui est coutumier de ces inversions accusatoires,5 mais aussi un maître du mensonge et de la création de faux “souvenirs” historiques.

Notes

  1. Désormais remplacées par le One World Trade Center ↩︎
  2. Là aussi un lointain rapport avec le World Trade Center. ↩︎
  3. Le One World Trade Center, où on peut voir une référence explicite tant à la tour du Mordor de la trilogie du Seigneur des anneaux de 1954, où Tolkien prévoyait que Sauron voulait récupérer l’anneau pour les gouverner tous, qu’au Nouvel Ordre Mondial. ↩︎
  4. En plus ça tombe bien, Christopher Lloyd est le fils de Ruth Lapham et de Samuel J. Lloyd. Je ne sais pas s’il est Juif, mais il y a quand même un indice… Cela dit, il n’était pas le premier choix de l’équipe du film. ↩︎
  5. Comme ça m’avait frappé dans Intelligence Artificielle où les gentils robots deviennent des victimes des humains dans une scène où ces derniers sont sommés de lancer la première pierre et où, au lieu de se retirer plein de honte, comme dans l’Evangile, ils se défoulent méchamment. Le robot était alors le juif martyrisé par le méchant chrétien humain, alors que dans l’Evangile le premier des chrétiens arrive à sauver la vie d’une femme adultère que les pharisiens voulaient tuer… Film où, aussi, la pédophilie et la prostitution semblent acceptables, sinon valorisées. Bref… ↩︎

Photo d’entête : “Freedom Tower, NYC” par Phil Dolby.

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